Le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO accueille le couscous du Maghreb

Le couscous du Maghreb fait désormais partie de l’histoire. Je vous invite à en savoir plus sur cette consécration.

Le dossier du couscous du Maghreb

La candidature commune inclut l’Algérie, le Maroc, La Mauritanie et la Tunisie. Ces pays se   sont amicalement disputés la paternité de ce plat séculaire.

Le couscous est préparé avec de la semoule de blé dur, d’orge ou de maïs. Il est servi avec divers légumes, ainsi que de la viande ou du poisson.

Il est agrémenté d’épices en tous genres.

Le couscous est le garant de la vie en société

Ces quatre pays abritent des populations sédentaires et nomades issus du monde rural et de l’univers citadin. Les ressortissants de l’émigration revendiquent ce plat emblème de leurs pays originels.

Le couscous est aussi bien servi dans les petits restaurants que dans des établissements renommés. Plusieurs grands chefs cuisiniers ont proposé de revisiter à maintes reprises ce plat traditionnel.

Un plat présent à toutes les occasions

Le couscous du Maghreb est proposé dans divers évènements familiaux ou culturels. Cela peut être un moment de partage heureux, ou un moment triste comme le deuil. Symbole de la vie en société, aucune recette n’est véritablement déposée officiellement.

En fait, ce plat est décliné dans de multiples recettes. Au Maroc, il est préparé le vendredi. En Algérie, les recettes de couscous sont aussi variées que les habitants.

Les futurs chefs maghrébins apprennent la recette en observant les femmes de la famille nord-africaine s’atteler à la préparation du mets.

Les différentes appellations du couscous

Selon les pays et régions, le couscous est nommé Seksou, Kouski, Kiseksou. En fait, le mot couscous provient des termes berbères Seksu, Kuseksi et Kseksu qui signifient « grains bien roulés ».

La langue amazighe des peuples du Sahara l’appellent « Ucu » ou nourriture. L’Algérie et la Tunisie préfèrent les termes de naama ou providence.

Les dictionnaires arabes du 19ème siècle incluent la dénomination « Kuskusi ». En tout cas, la reconnaissance mondiale du couscous rassemble ces pays du Maghreb aux visions politiques souvent divergentes.

L’origine des premières inscriptions à l’UNESCO

Le listing de l’UNESCO met en avant des pratiques sociales, rituels liés à des évènements festifs. Les pays candidats doivent traiter de la dimension historique, culturelle et sociale du projet sans omettre la préservation de la tradition.

D’autres mets traditionnels ont déjà reçu leur titre glorieux. Il s’agit notamment de la cuisine traditionnelle mexicaine, du régime crétois, du pain d’épices croate.

Le washoku japonais, l’art du pizzaiolo napolitain figurent dans la liste. Il ne faut oublier le Kimchi de Corée, les feuilles de vignes farcies.

Découvrez d’autres spécialités ici.

Crédit Photo : country-club.eklablog.com & la-croix.com

Amoureux du patrimoine français et de ses nombreuses richesses, épicurien dans l'âme, je vous donne mes avis, critiques sur la gastronomie de nos terroirs, sur notre parc hotelier  et nos belles régions de France

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *