Cette chips artisanale est la trouvaille d’une famille d’agriculteurs d’Allouville-Bellefosse. Je vous propose de découvrir le parcours de cette spécialité.
Un produit Normand à part entière
Allouville-Bellefosse est surtout renommée pour son chêne millénaire. Un agriculteur local nommé Franck Loobuyk a eu l’idée de mettre en avant une chips artisanale.
Il veut casser les codes du paquet de chips, véritable produit phare de l’agroalimentaire industriel. Il veut concevoir une chips artisanale moins salée avec un goût authentique de pomme de terre.
Disposant d’une production de 2 000 tonnes sur son exploitation, il se lance dans l’aventure, encouragé par ses enfants.
Le cheminement du concepteur
Au bout de nombreux essais dans la cuisine familiale, Franck Loobuyk aboutit à sa chips artisanale après trois ans de recherche.
Il met en avant une recette de chips légère dotée de valeurs nutritionnelles. C’est un produit du terroir avec une transformation 100 % locale dans un esprit de circuit court.
Pour l’heure, la cuisson est confiée à un partenaire. La construction de laboratoire va permettre une élaboration normande de bout en bout dès l’année 2022.
Les raisons du numéro 76
Deux conditionnements forment la 76. Leur impression revient à Pub Impression situé à Yvetot. L’appellation 76 est une réponse à deux histoires.
76 est le numéro du département d’origine. De plus, il s’agit également de l’année de l’arrivée du père de Franck sur les actuels terrains.
La chips artisanale 76 dispose d’un parcours qui contribue à son succès. En effet, la 76 est actuellement diffusée à travers la Normandie et la région parisienne.
Les chaînes de diffusion
Le bouche-à-oreille permet de faire davantage de publicité au produit. La livraison porte sur les épiceries fines, les magasins de producteurs ainsi que les grandes surfaces.
Le concepteur est très exigeant en matière de prix. En effet, il impose un prix de revente minimum. D’autres conditionnements sont prévus.
Cela peut impliquer des saveurs différentes et l’insertion de légumes. Les réflexions portent aussi sur de petites séries.
Un aperçu de la fabrication
Après le lavage, les pommes de terre sont pelées. Le tri est manuel avec le respect d’une charte de qualité pour la variété, la taille et l’aspect.
Le tranché fin est suivi d’une cuisson dans un chaudron rempli d’huile végétale oléique. Le brassage peut être mécanique ou manuel.
Les chips encore chaudes passent au salage sans excès. L’ensachage permet de disposer du maximum d’informations en termes de traçabilité de conditionnement et de préserver le croquant ainsi que les qualités gustatives.
L’expédition est effectuée sans délai. Retrouvez plus d’articles ici.
Crédit Photo : levergerdhoulbec-cocherel.fr & paris-normandie.fr